- Les différentes approches diagnostiques biologiques en auto-immunité sont largement représentées par les auto-anticorps alors même que la majorité des lésions auto-immunes sont médiées par des lymphocytes T et éventuellement des cytokines.
- Il n'est pas contestable que certains auto anticorps sont la cause directe des lésions, avec des preuves expérimentales solides,mais ceci est loin d'être la règle et ce n'est pas parce qu'un auto-anticorps est présent dans le sérum à une dilution de l'ordre du millionième qu'il est nécessairement pathogène. Il peut néanmoins avoir,alors un intérêt diagnostique.
- Les mécanismes immunopathologiques sont divers et nous retrouvons tous les types de la classification des hypersensibilités de Gell et Coombs. Bien que des IgE dirigés contre le soi soient plutôt exceptionnels, dans les urticaires chroniques idiopathiques des auto-Ac anti-IgE et anti-récepteurs de l’IgE (Fc RI) ont été mis en évidence.
Mécanismes pathogènes des auto-Ac:
Action directe sur la cellule cible:
-Liaison directe à la membrane cellulaire (R ou Ag
exprimés)
-Destruction par ADCC
-Formation d’un CI in situ et cytolyse par activation du
complément
exprimés)
-Destruction par ADCC
-Formation d’un CI in situ et cytolyse par activation du
complément
Action directe sur antigène cible:
-Blocage de la fonction (ligands)
-Neutralisation de l’activité (enzymes)
-Neutralisation de l’activité (enzymes)
Action des Complexes Immuns (CI):
Formation de CI solubles avec l’Ag
Activation du complément
Réaction inflammatoire (cytokines)
Dépôt des CI sur la cellule cible
Cytolyse par activation du complément in situ
Activation du complément
Réaction inflammatoire (cytokines)
Dépôt des CI sur la cellule cible
Cytolyse par activation du complément in situ
Le type II:
est dû aux Ac cytotoxiques ; sont retrouvés dans la plupart des MAI (ex : cytopénies AI, syndrome de Goodpasture) ; se fixent sur des Ag de la membrane des cellules (MBG) ou sur la matrice extra-cellulaire ; toxicité due à leur propriété d’activer la cascade du complément et font intervenir des cellules
cytotoxiques par ADCC.
cytotoxiques par ADCC.
Le type III:
est la pathologie des complexes immuns circulants (CIC) ou formés in situ ; le LED et la néphrite lupique sont des prototypes.
Le type IV :
est l’immunité cellulaire ou hypersensibilité retardée ; des cellules mononuclées (Ly, mono, M, cellules NK) infiltrent les tissus. Les LyTH1 sécrètent des cytokines inflammatoires et les lymphocytes TCD8 cytotoxiques (CTL) auto-
réactifs jouent un rôle prépondérant ; la réaction AI dans les thyroïdites, le DID, la PR a une composante cellulaire.
réactifs jouent un rôle prépondérant ; la réaction AI dans les thyroïdites, le DID, la PR a une composante cellulaire.
Le type V :
est dû aux Ac anti-récepteurs ; nous retrouvons ce type d’Ac dans les pathologies thyroïdiennes (anti-R de la TSH) ; la myasthénie (anti-R de l’acétylcholine appelés aussi Ac. anti-muscle strié).
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